J’ai toujours été brillante à l’école.
Et pourtant j’ai failli ne pas faire d’études.
L’année de mon bac, j’étais en dépression non diagnostiquée à la suite d’une expérience de mort imminente le jour de mes 17 ans.
J’ai commencé à paniquer complètement et à perdre mes moyens pendant les examens. Si ma mère ne m’avait pas emmenée au pied de l’établissement et ramenée après chaque épreuve du bac, les crises d’angoisses auraient eu raison de moi.
Mais j’ai quand même eu mon bac C du 1er coup.
À ce stade, je ne savais pas du tout où était ma place.
De 17 à 19 ans, j’étais dans le brouillard complet, je n’avais pas accès à mes potentiels et à mon intelligence normale.
Je ne savais pas qui j’étais et qui je voulais devenir. J’étais complètement perdue.
Après un an d’errance, j’ai pris la décision de faire des études de droit.
Mon âme savait ce qu’elle faisait, moi, nettement moins. Je n’arrivais pas à me projeter dans un métier. Mais je l’ai écouté.
Un jour, je suis tombée sur des informations concernant le programme junior professional officer et à partir de ce moment, j’ai nourri le rêve fou de travailler pour les Nations Unies.
Je n’avais aucun piston, aucune relation.
Quand je parlais de mon rêve, mon père pensait à une chimère, m’incitait à devenir fonctionnaire.
Mais je ne l’ai pas écouté. Pendant des années j’ai nourri mon rêve et j’ai agi stratégiquement.
J’ai eu les meilleures notes, je suis partie étudier à l’étranger pour perfectionner mon anglais. J’ai fait des stages non rémunérés entre deux petits boulots.
J’ai obtenu de belles lettres de recommandations, créé des contacts avec des gens inspirants.
Mais ça n’était pas suffisant.
J’ai cru ne jamais y arriver et je me suis désespérée.
Des centaines de milliers de personnes veulent travailler pour les Nations Unies. La concurrence était féroce.
Entre temps j’avais décroché un job à la Commission des recours des refugiés. En France et mal payé.
Au bout de 2 ans, on nous a proposé de passer de concours de fonctionnaire. Tout le monde a accepté. Sauf moi.
J’ai dit NON.
Je voulais vivre à l’étranger et explorer le monde, agir en faveur des droits de l’homme et bien gagner ma vie.
C’était vital. J’étais faite pour ça.
J’ai été non négociable et j’y suis arrivée.
J’avais fait tout ce que je pouvais.
Maintenant il fallait vibrer.
J’ai lâché prise sur mes attentes et mes peurs et j’ai fait confiance en la vie.
Un jour le miracle s’est produit : on m’a proposé un post de junior professionnal officer avec le UNHCR au Kosovo. J’ai pris une respiration profonde et j’ai dit OUI immédiatement. Si on m’avait proposé l’Irak ou l’Afghanistan, j’aurais dit oui pareil.
Croire en mon rêve a été initiatique. J’avais appris à créer ma vie.
Lors de ma prise de fonctions, j’étais aux anges. Je suis passée par les différents niveaux de hiérarchie à Paris, Genève, Belgrade.
Mais le jour où je me suis finalement assise dans mon grand bureau bleu à Pristina, j’ai regardé par la fenêtre…
Et j’ai eu une fulgurance: j’étais faite pour être entrepreneure !
Toute cette hiérarchie n’était pas faite pour moi !
J’étais abasourdie.
J’étais pourtant à ma juste place en tant que juriste droits de l’homme à l’époque.
En vérité j’étais dans ma zone de confort : dans l’analytique.
Pour moi, analyser les situations, conseiller, élaborer des stratégies juridiques, tenter d’œuvrer pour ce qui est juste… Tout cela faisait partie de moi, c’était facile.
Pourtant je savais que j’étais appelée à me réaliser dans un autre domaine.
Vu les efforts constants que j’avais dû fournir pour réaliser mon rêve et devenir qui je voulais être, et vu que j’étais dans ma zone de confort, vous pouvez imaginer que ce processus a été parsemé de nombreux deuils …
Ma reconversion ne s’est pas faite du jour au lendemain. J’ai longuement nourri mes idées et contemplé mes possibilités.
Je me suis formée dans les thérapies énergétiques et l’accompagnement sans même penser m’y engager professionnellement.
J’ai dans un 1er temps voulu structurer et développer des potentiels qui s’exprimaient naturellement déjà depuis longtemps.
En 2008 j’avais consulté une médium de renom. Elle m’a dit que j’allais être un phare pour de nombreux êtres en cheminement intérieur, que j’allais les aider à les reconnecter à leur propre lumière intérieure.
J’ai été complètement dubitative. Je me suis demandée si elle n’était pas complètement à côté de la plaque !
Mais dans mon for intérieur, mon âme frétillait de joie.
J’étais en quête spirituelle depuis mes 11 ans, je recevais des soins énergétiques depuis l’âge de 17 ans et de nombreux phénomènes énergétiques semblaient parsemer mon chemin.
Mais je n’aurais jamais imaginé œuvrer dans ce domaine.
En vérité j’ignorais complètement qui j’étais vraiment.
Alors j’ai cherché en moi et je me suis demandée ce que j’avais à offrir au monde, quelle était ma raison d’être.
Et un jour l’alignement radical a eu lieu.
J’ai eu le courage de répondre à l’appel de mon âme et j’ai quitté pour de bon les Nations Unies. C’était de nouveau vital. J’étais faite pour ça !
Il m’a fallu deux ans d’inconforts sévères pour m’ajuster et assumer ma nouvelle identité professionnelle.
J’ai nourri ma vision, j’ai alchimisé mes peurs, et je suis passée à l’action en repartant de zéro.
Tout à refaire, tout à réapprendre dans un autre domaine.
Mais avec l’énergétique et l’accompagnement vibratoire, je suis dans ma zone d’excellence : je vois dans l’invisible et dans l’intangible les potentiels qui ont besoin de naître, je les ressens, je les entends, je les touche. J’interagis avec la matrice divine et je les accouche pour enfanter le nouveau monde.
Quelques années plus tard, l’évolution naturelle de mon entreprise m’a conduite à revivre ce processus de métamorphose pour gagner en impact et également respecter plus grandement mon écologie intérieure.
J’ai alors vécu les plus grandes transformations de mon monde intérieur.
De nouveau je suis descendue encore plus profondément en moi-même pour me connecter à la nouvelle version de moi qui demandait à émerger.
Mon âme exigeait cela.
Elle voulait me propulser vers ma zone de génie (qui n’a pas encore pris complétement forme).
Chaque jour je pose des briques dans cette direction. Je sais exactement où je vais et pourquoi j’y vais. Je prépare dans l’invisible la naissance de ma prochaine réalité.
Peu importe la nature du changement professionnel ou entrepreneurial, il y a toujours des deuils à faire, des parties de nous à écouter et à laisser naître, des transformations intérieures successives à opérer.
Lorsqu'on résiste, c'est douloureux.
Mais plus j’avance, plus je me sens exister car ce que je propose a du sens pour moi.
Le véritable succès se vit quand je sens que je suis à ma juste place professionnellement.
Et ma juste place peut changer. Rien n’est figé.
La vie est mouvement.
La magie est partout.
Nous avons le pouvoir de créer cette expérience que nous appelons la vie, mais qui n’est en réalité qu’un rêve. Nous avons le pouvoir de la tisser et de la détisser sans pour autant générer de drames.
De l’adolescente qui a failli s’auto-saboter et passer totalement à côté de ses potentiels à cause de son manque de confiance en elle, je suis devenue celle qui révèle avec bonheur les multiples potentiels et talents des femmes que j’accompagne.
De la juriste droits de l’homme qui voulait changer le monde, je suis devenue la thérapeute et coach qui accompagne les femmes à changer leur monde intérieur.
Toutes mes initiations personnelles sont devenues des activateurs de puissance chez mes clientes.
Mes multiples métamorphoses professionnelles m’ont naturellement conduit à accompagner les femmes dans leurs évolutions professionnelles et entrepreneuriales pour qu’elles puissent se révéler.
J’ai ainsi créé les processus hautement transformationnel la Voie Alchimique pour les femmes qui veulent créer leur nouvelle voie professionnelle en étant connectées à leur âme et Business Quantique pour les entrepreneures visionnaires et prospères qui veulent se démarquer en assumant leur zone de génie.