Faut il avoir peur de la spiritualité?

La question s’est posée à moi tandis qu’au cœur de l’été j’ai rencontré des personnes hors de mon réseau habituel. 

Petit bain de réalisme ou douche froide ? 

Cessons de se cacher derrière l’arbre confortable du « j’ai tout compris et les autres ont tort ».

On a tous un biais par rapport à la spiritualité.

Moi la première. 

À l’âge de 11 ans, j’ai rejeté la religion catholique violemment et de façon totalement irrationnelle sans être aucunement influencée par mon milieu familial, au demeurant relativement neutre sur le sujet. 

Après avoir vu le film « le nom de la rose », je suis soudainement devenue anticléricale avec une dent particulièrement féroce contre l’église catholique et ses dogmes. J’étais en révolte contre toutes les horreurs et injustices commises par les hommes au nom de Dieu. 

J’ai eu un long cheminement avant de guérir mes blessures et mes croyances sur le divin. 

Cela m’a permis de me réconcilier avec l’esprit profond du message christique et de m’ouvrir à une spiritualité universelle qui engloberait toutes les sagesses, peu importe leur origine religieuse, païenne, chamanique ou même quantique. 

Pour moi ce chemin est assurément passé par l’œcuménisme. 

Réduire la spiritualité à la religion ou à des rites est un écueil commun à ceux qui rejettent la spiritualité, et tout autant de ceux qui se proclament spirituels.

L’écueil fondamental est de projeter le spirituel sur l’extérieur, quand en vérité le spirituel vient profondément de l’intérieur. 

Et c’est ce qui fait peur.

Il ne peut y avoir de démarche véritablement spirituelle sans mettre profondément en lumière ses propres dynamiques intérieures. 

La spiritualité universelle nous amène à mon sens, au-delà des croyances et des appartenances religieuses, à cette ouverture et cette reconnaissance de notre propre source, de notre propre divinité.

Cesser de chercher Dieu ou un maître à l’extérieur, pour enfin avoir le courage de le trouver à l’intérieur. 

Cesser de croire que je suis un pantin impuissant pour assumer que je suis le leader de ma vie. 

Cesser de rejeter la faute sur l’autre pour enfin assumer que je suis un être puissant créateur de ma propre expérience. 

Changement de paradigme assuré. 

Mais cette vision du monde n’est-elle pas aussi une croyance ? 

Récemment on m’a opposé que la notion d’âme était une croyance. 

J’ai répondu honnêtement qu’ayant vécu une EMI à l’âge de 17 ans, j’ai vu mon âme quitté mon corps. Elle s’en allait dans un long tunnel avec une lumière éclatante au bout. 

Il y a 30 ans, je ne savais pas ce qu’était une EMI et le phénomène n’était pas documenté comme aujourd’hui. Je n’avais jamais rien lu ou entendu de tel. 

Cette expérience a indubitablement façonné ma réalité et ce en quoi je crois. À savoir que nous sommes plus qu’un corps fait de matière terrestre. 

Nous sommes aussi animés par une part intangible et divine. Elle est notre propre source, notre identité profonde.

Mon expérience m’a appris que chaque fois que nous nous coupons de cette dimension, nous nous coupons de nous-même et nous avons l’impression d’être perdus. Raison pour laquelle nous nous rattachons à des béquilles extérieures.

Lorsque nous rétablissons une connexion profonde avec notre source divine, nous avons accès à une force qui nous fait tenir droit malgré les tempêtes de la vie. 

Nous devenons alors leader de nos vies.

C’est le véritable leadership spirituel qui est un game changer pour votre vie professionnelle.

Et c'est au cœur de mes processus la Voie Alchimique et Business Quantique.