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Quel rôle pour la spiritualité dans le monde des affaires ?

De prime abord pour un esprit occidental, le domaine de la spiritualité n’a a priori pas sa place dans le monde professionnel.

Dans cet article, je vous partage en quoi selon moi la spiritualité est une ressource précieuse dans la conduite d’un business vraiment aligné à nos potentiels et prospère. 

De quoi parle-t-on lorsqu’on parle de spiritualité ? 

Il existe un grand nombre de religions et traditions spirituelles à travers le monde. Chacune a sa raison d’être et propose une façon différente de faire l’expérience du divin et d’entrer en relation avec une facette du divin. 

De façon comparable à ce que l’on vit dans une relation, on peut être attiré, aimer, avoir peur, être en colère ou indifférent ou encore rejeter le divin. 

Il faut donc accepter que ne pas croire en Dieu est aussi une façon d’expérimenter sa relation au divin : en la rejetant.  

On peut aussi avoir une relation formelle avec le divin, lire les livres sacrés et fréquenter les lieux de culte. 

Ou choisir d’entretenir une relation informelle avec le divin : contacter la grandeur et la beauté de l’Univers dans la contemplation d’un ciel étoilé ou d’un coin de nature … Et se laisser inspirer, tel Newton sous son arbre ou Archimède dans l’eau.

Juger la façon dont les uns et les autres entrent en relation avec le divin, n’est-il pas une façon de ne pas reconnaître l’expression du Divin et de la vie en toute chose ? 

Car au-delà des croyances de chacun, on peut ressentir qu’il existe une chose mystérieuse, une intelligence matricielle que l’on nomme le divin : un diamant aux multiples facettes d’expression qu’on ne se lasse pas de contempler pour en percer les mystères.

Ce faisant, il existe un écueil majeur : croire que ce diamant existe en dehors de nous, lorsqu’en vérité il existe en nous. 

Croire que nous sommes séparés de lui, alors que nous sommes lui.  

On pourrait laisser cette exploration aux mystiques et aux gnostiques des différentes traditions. 

Mais je pense au contraire que ce point est fondamental et nous ramène à des considérations très concrètes : il s’agit de nous réconcilier avec notre puissance agissante. 

 

Le véritable rôle de l’humain

L’évolution de l’humain consiste à trouver sa juste place entre la terre, l’incarné et le visible, et le ciel, le divin et l’invisible.

La véritable place de l’humain est d’être le pont entre les deux, d’allier ces 2 polarités en lui. 

Encore faudrait-il être en paix avec les 2. 

Or l’humain est largement en conflit avec le ciel et la terre.

Si le monde actuel est à l’envers, le de-mon, c’est précisément pour cette raison.

L’humain a ainsi oublié qu’il était un créateur puissant et qu’il pouvait créer sa réalité terrestre à l’aide de l’invisible. 

Heureusement, les inventeurs de génie et les grands esprits ont gardé cette faculté et c’est grâce à eux que le monde se transforme. 

Cette affirmation n’est pas un concept new age mais une sagesse ancienne que l’on retrouve dans plusieurs traditions. Elle a été perdue mais refait surface depuis quelques siècles car le monde en a besoin pour évoluer. 

L’être humain du futur est donc appelé à se réconcilier avec ces 2 polarités pour incarner le diamant aux mille facettes. 

En attendant, l’humain actuel se vit comme étant séparé du diamant aux mille facettes :  privé de sa source d’abondance, de créativité et de puissance. 

Je ne résiste pas à l’envie de blâmer Iréné, évêque de Lyon qui vers 180 après JC a attaqué tous les enseignements gnostiques relatifs à l’unité de Dieu s’exprimant dans chaque individu. 

Il avait un agenda bien précis en tête : il croyait que si les hommes avaient la conscience de leur nature divine et de leur lien intime avec Dieu, cela serait un obstacle à l’autorité des prêtres. Or Iréné voulait prendre le pouvoir sur l’individu par le dogme.  

Toute personne pensant différemment étant bien évidemment qualifiée d’hérétique.  

Lorsque Théodose 1er a fait de la religion chrétienne la religion d’État en 380 après JC, l’institution a acquis un contrôle sur l’esprit des gens pour leur dire quoi penser, comment se comporter, etc. 

Et voilà comment la quête de pouvoir s’est institutionnalisée dans le monde moderne au détriment de la quête d’amour, dénaturant au passage le message du Christ.  

De nos jours, c’est la religion de l’économie qui dirige le monde.

 

Quel rapport avec le monde des affaires ? 

Lorsque Adam Smith, le père du libéralisme, écrivit ses livres Theory of moral sentiments (1758) et Wealth of Nations (1776), il remarqua que dans toutes les sociétés modernes, le désir systémique des individus d’accumuler (des choses matérielles ou de l’argent permettant d’acheter des choses matérielles) était pratiquement universel. 

Il devait par conséquent considérer la cupidité et la peur de la pénurie comme des émotions normales dans les sociétés civilisées. 

C’est sur cette base qu’il allait développer une théorie, appelée économie, dont le but serait l’allocation des ressources rares au moyen de l’accumulation individuelle privée.

Belle démonstration de croyances limitantes projetées sur le collectif à une époque où la notion d’inconscient n’était pas encore découverte. 

Car s’il est normal que la plupart des personnes craignent les guerres, les maladies ou la famine, cela n’est pas naturel : ces circonstances étant en général générées par la quête de pouvoir et l’ambition effrénée de quelques égotiques en mal de gloire. 

Or la peur du manque qui mène à la cupidité et à l’avidité est par essence l’indication que l’humain s’est coupé intérieurement de sa source d’abondance, de son propre diamant aux mille facettes.  

La tendance à l’accumulation de biens matériels comme seul baromètre d’une réussite sociale ou d’un succès professionnel est le signe du carcan mental dans lequel la société occidentale se trouve enfermée. 

Ce qui nous mène moins de 300 ans plus tard à un monde où 1 % de la population mondiale détient 50% des richesses. Un monde où suffisamment de nourriture est produite pour nourrir toute la planète mais où 10% de la population mondiale souffre de malnutrition ou meurt de faim. 

Dans ces conditions, reprendre son pouvoir en s’ouvrant à l’abondance de ses potentiels et en cessant d’être manipulé par un pouvoir extérieur à soi, quelque soit la nature de ce pouvoir, est un acte conscient de spiritualité incarné

Lorsqu’on incarne la richesse et la puissance que l’on est naturellement, on n’a plus besoin de prendre le pouvoir sur l’autre, de se soumettre ou  d’accumuler des biens matériels pour se sentir en sécurité. 

 

Concrètement :

Toutes ces considérations trouvent leur application concrète dans la conduite d’un business conscient, éclairé et prospère.

  • Au vu de la souffrance dans le monde du travail, sortir des dynamiques d’exploitation et d’abus de pouvoir pour remettre du respect, de la tolérance et un brin de sagesse dans les dynamiques relationnelles avec les associés, collaborateurs et employés changerait simplement la face du monde. 
  • En tant que manager ou dirigeant, remettre en question son positionnement intérieur et être conscient de ses propres dynamiques de pouvoir devrait être un must pour tout leader conscient qui se respecte et qui prend soin de ne pas laisser son ego diriger son entreprise ou influer ses décisions stratégiques. 
  • Guérir sa matrice de manque (d’amour de soi, de l’autre et d’argent) libèrerait la créativité et les envies de tous les créateurs en devenir. La prospérité nécessaire à notre sécurité et à notre épanouissement, n’implique pas une course sans fin à l’accumulation. 
  • Imaginer des solutions innovantes et des écosystèmes vertueux, créer sa réalité en se connectant à l’invisible et au réservoir du champ quantique des idées, fluidifierait grandement les prises de décisions en rendant mentalement accessibles les avancées révolutionnaires qui ont besoin de naître pour créer le futur.
  • Pour se démarquer et s’aligner, il faut assumer son originalité : encore faut-il vraiment se connaître, être conscient de ce qui anime profondément notre propre diamant aux multiples facettes et de ce que nous avons à apporter de riche et d’unique au monde. 

 

Le rôle de la spiritualité est avant tout de nous ramener vers nous-même. Elle nous montre le chemin vers notre véritable pouvoir créateur, pour retrouver notre juste place dans nos vies, les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. 

C’est ainsi que nous retrouvons le sens de notre action et un épanouissement mérité. 

Alors peut-être pourra émerger un futur souhaitable : un monde à l’endroit. 





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