Si l'on aspire à impacter, de quel espace partons-nous pour nous projeter dans le collectif? D'un espace de lutte ou d'un espace d'amour?
La semaine dernière, la médecine du loup s’est invitée spontanément dans une de mes méditations. Un beau loup blanc et gris est soudain apparu et m’a regardé paisiblement.
Le lendemain matin, je découvre dans un email qui vient d’arriver le texte écrit par Laurence Dugas-Fermon, experte en communication animale (que je ne connais pas personnellement au demeurant):
« Accepter le loup en vous, c'est aimer la vie.
Cessez de vous battre, accueillez ce qui est, baissez les armes, il n'y a aucun combat...
Apprenez à être loup, c'est-à-dire : à ne plus batailler pour vos egos mais à nourrir de l'intérieur la meute…
Vous appartenez au monde, vous faites partie.
Il n'y a pour vous qu'une seule voie possible, c'est l'amour, car l'amour comme la lumière, est indivisible et unit tout... »
J’ai compris ces dernières années que lorsque la médecine d’un animal vient à nous spontanément à travers les méditations, les rêves ou les états modifiés de conscience, ça n’a rien de folklorique.
C’est qu’on est prêt à accueillir sa médecine qui va nous aider à révéler et intégrer une dimension de nous-même.
Lorsqu’il y a lutte intérieure, c’est que deux aspects de nous-même entrent en dissonance : quelque chose en nous veut le changement, aspire à autre chose. Une part de nous veut s’exprimer et prendre sa place.
Notre âme et notre esprit soufflent alors puissamment le vent de la liberté intérieure.
Une autre partie de nous résiste à ce changement du fait de peurs ou d’insécurités... Nos résistances peuvent être alimentées par des croyances contraires, des limitations inconscientes ou des façons de fonctionner qui sont comme autant de corsets intérieurs. Et nous restons englués dans nos habitudes, enfermés dans notre matrice personnelle.
Alors la lutte engendre la stagnation et la procastination. Dans cet inconfort, nous pouvons nous agiter autant que nous le voulons et faire du sur place. Mais faire n’est pas agir.
Si nous n’arrivons pas à agir, c’est qu’une partie de nous, inconsciente ou consciente, juge que c’est un danger ou une erreur. Et notre programme intérieur invalide toute action menant réellement au changement.
Agir implique de se laisser être.
Encore faudrait-il savoir qui nous sommes vraiment au-delà des limites que nous nous imposons inconsciemment pour nous adapter à un monde qui est un peu fou, il faut bien le reconnaître.
Mais le monde est aussi beau, et nous, humains, le sommes aussi.
Nous reconnaissons enfin notre beauté lorsque nous déposons les armes, que nous cessons la lutte, que nous laissons notre être s’exprimer.
Nous sommes alors libres d’être la personne que notre cœur aspire à devenir, cet être puissant qui s’aime suffisamment pour ne plus se cacher derrière les masques sociaux et familiaux.
Créer, agir à partir de cet espace est véritablement révolutionnaire. C’est la matrice de tout changement de paradigme global. C’est le terreau des rêves visionnaires qui vont accoucher d’un monde.
La médecine du loup vient donc nous rappeler que notre ego doit cesser de lutter pour se met au service du collectif.
Et la clé se trouve dans notre cœur.
Un enseignement qui devrait nous inspirer que l'on soit solopreneur, entrepreneur, intrapreneur, salarié ou juste un humain qui vit en société.
xxx Si vous souhaitez vous pencher sur la médecine des animaux, je vous conseille le livre « le langage secret des animaux » de Ted Andrews qui me parle particulièrement.
xxx Si vous aspirez à vous libérer de ce qui vous retient pour embrasser votre véritable puissance et déployer vos ailes tout en restant les pieds sur terre, je suis à votre écoute.